Modifié

Toni Brunner remet les clés de la présidence de l'UDC à Albert Rösti

L'UDC Albert Rösti est conseiller national bernois.
L'UDC Albert Rösti est conseiller national bernois.
Toni Brunner a transmis samedi la présidence de l'UDC au Bernois Albert Rösti lors de l'assemblée générale du parti à Langenthal (BE). Le Saint-Gallois s'est dit satisfait de ses huit années à la tête de la formation.

Albert Rösti, 48 ans, était le seul candidat en lice. Alors que Toni Brunner avait pris les rênes du parti dans une période troublée suite à la non réélection de Christoph Blocher au Conseil fédéral et le départ de plusieurs membres au PBD, son successeur bernois entend ne pas être paresseux malgré les succès.

Chef de campagne alémanique de l'UDC lors des élections fédérales, Albert Rösti a contribué au succès de son parti au Conseil national. Le nouveau président a dit vouloir s'engager pour freiner l'immigration, renvoyer les étrangers criminels et combattre un accord institutionnel entre la Suisse et l'Union européenne.

Albert Rösti s'inscrit davantage dans la ligne dure zurichoise du parti que dans l'aile plus modérée bernoise. Il a ainsi été au premier plan lors de la défense de l'initiative contre l'immigration de masse.

Freysinger et Amaudruz vice-présidents

A Langenthal, les délégués ont également choisi trois vice-présidents, alors qu'il y en avait sept jusqu'ici. Déjà en poste, le conseiller d'Etat valaisan Oskar Freysinger est rejoint par la conseillère nationale genevoise Céline Amaudruz et le conseiller national zougois Thomas Aeschi, candidat malheureux au Conseil fédéral en décembre dernier.

Le Bernois Adrian Amstutz et le Zurichois Christoph Blocher feront eux encore partie du bureau de la direction. Le Zurichois sera responsable de la stratégie.

Toni Brunner se félicite de son bilan

Revenant sur ses huit ans de présidence, Toni Brunner a relevé que son parti a souvent été seul. Mais l'UDC a su en tirer profit en fêtant d'importants succès, a-t-il ajouté, citant l'initiative contre l'immigration de masse et celle sur l'expulsion des étrangers criminels.

A l'avenir, l'UDC devra s'efforcer de collaborer davantage avec les autres partis bourgeois, sans craindre de continuer le combat seule quand ces derniers feront fausse route. Tel est par exemple le cas pour la votation sur la loi sur l'asile, a précisé Toni Brunner.

ats/cab

Publié Modifié

Mots d'ordre pour les votations du 5 juin

Les délégués de l'UDC ont recommandé le oui à l'initiative dite "vache à lait" par 484 voix contre 5. Ils ont refusé la révision de la loi sur l'asile à l'unanimité; sans surprise, puisque l'UDC avait lancé le référendum.

L'initiative "vache à lait" demande que les taxes sur les carburants ne soient utilisées que pour le trafic routier. Elles sont pour l'heure reversées en partie aux transports publics.

Les recommandations pour les trois autres objets soumis en votations le 5 juin ont été décidées vendredi par le comité central. C'est un non unanime à l'initiative "En faveur du service public" et à celle prônant un revenu de base inconditionnel.

La révision de la loi sur la procréation médicalement assistée - et donc au diagnostic préimplantatoire - n'a pas eu plus de succès. Le comité central recommande le non à par 36 voix contre 23 et 5 abstentions.