Le groupe énergétique Axpo doit encore apporter la preuve que l'intégrité du réacteur numéro un est assurée avant de pouvoir redémarrer. Cette phase est plus complexe que prévu.
Le groupe argovien estime que l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire donnera son feu vert au redémarrage du réacteur numéro un vers la fin de l'année. Mais le réacteur ne sera relancé que si la sécurité est assurée, a souligné la direction.
Arrêt depuis mars 2015
Le report du redémarrage s'accompagne de coûts supplémentaires. Axpo espérait relancer le réacteur en juillet. La facture pour l'enquête sur l'origine des "mini-trous" et l'absence de production de courant depuis mars 2015 s'élève à environ 200 millions de francs.
Les 925 "mini-trous" d'une taille de 5 à 6 millimètres sont des défauts de fabrication de la cuve. Ils ne sont pas apparus lors de l'exploitation.
La cuve du réacteur numéro un de Beznau a été fabriquée en France en 1965. A l'époque, le fabricant avait signalé un défaut de moulage. Le défaut avait été jugé "acceptable".
Le bloc 1 de la centrale de Beznau est le plus ancien réacteur commercial au monde. Il compte 46 ans d'activité.
ats/pym
Antinucléaires opposés à la fermeture de Mühleberg
Des riverains antinucléaires ont fait opposition contre l'arrêt de la centrale de Mühlberg, dans le canton de Berne. Ils ne s'opposent pas à la désaffectation de l'installation nucléaire, mais estiment que des questions restent sans réponse. Cette démarche juridique ne devrait pas avoir d'incidence sur le calendrier.
Les opposants précisent qu'il ne s'agit en aucun de retarder avec des recours la mise hors service de Mühleberg fin 2019.