L'Irakien, qui a écopé d'une peine de quatre ans et huit mois de prison, a également fait recours contre sa condamnation. Le verdict du TPF n'a donc pas encore acquis force de chose jugée.
Au plus tôt, une libération est possible après l'exécution des deux tiers de la peine. Par conséquent, le détenu en question pourrait solliciter une mise en liberté au printemps 2017. Le sort des condamnés à leur sortie de prison reste toutefois incertain.
Expulsion jugée trop risquée
S'exprimant après leur jugement, le procureur Michael Lauber avait expliqué qu'il faudrait trouver des solutions. Il avait indiqué qu'un renvoi des trois hommes dans leur pays d'origine devait être exclu en raison de risques trop élevés.
Dans une précédente décision, diffusée le 18 avril dernier, le TPF avait décidé que les trois Irakiens condamnés en mars devaient rester en détention pour motifs de sûreté, en raison d'un risque de fuite.
ats/grin