"Les besoins sont gigantesques", a dit mercredi devant la presse à Genève le délégué du Conseil fédéral à l'aide humanitaire Manuel Bessler. Plus de 125 millions de personnes dépendent chaque jour de l'aide humanitaire dans le monde.
La Suisse estime ce premier Sommet humanitaire mondial nécessaire. Elle aurait même souhaité l'organiser à Genève. Mais à l'origine de la réunion pensée dès 2013, le secrétaire général Ban Ki-moon a préféré un pays qui constitue un carrefour.
Berne veut le respect du droit international humanitaire
A Istanbul, Berne veut notamment mettre l'accent sur le renforcement du respect du droit international humanitaire (DIH). La Suisse va coprésider une table ronde sur cette question.
La Suisse va s'engager aussi en particulier dans les discussions sur les migrations et sur la prévention et la résolution des conflits. L'un des enjeux sera de "déclencher une solidarité humanitaire" entre des acteurs qui peinent parfois à se coordonner.
ats/grin
Nombreux dirigeants attendus à Istanbul
Au-delà d'une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement et d'une quarantaine de ministres, quelque 5000 délégués sont attendus les 23 et 24 mai à Istanbul.
La société civile, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, les ONG et les bénéficiaires participeront aux discussions.