Cette marche "pacifique et citoyenne" était organisée par les groupes bénévoles vaudois et genevois de Greenpeace, avec le soutien d'Attac, de Stop OGM et de PAN Swiss, ont-ils indiqué dans un communiqué. De nombreuses associations et partis politiques, tels que le WWF, Uniterre ou solidaritéS avaient également lancé un appel à participer.
Nombreuses familles
La diversité du public a frappé les observateurs. De nombreuses familles ont fait le déplacement, ainsi que des agriculteurs qui se sont joints aux consommateurs. Sur la bannière en tête du cortège romand, on pouvait lire "Monsanto, les tribunaux auront ta peau".
Agriculteur et politicien, Fernand Cuche a rappelé l'importance d'utiliser les outils démocratiques pour se défendre contre l'agrochimie. Le quartier général de Monsanto, pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient, se trouve à Morges (VD). Ces géants de l'agrochimie lèsent des droits humains fondamentaux comme celui de cultiver ce que l'on mange, estiment les manifestants.
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Le glyphosate, symbole de la lutte contre les pesticides
ats/gchi
Manif à Bâle et en France
A Bâle, les manifestants, appelés par une cinquantaine d'organisations et de partis de Suisse, de France et d'Allemagne, ont défilé du centre-ville jusqu'au siège de Syngenta. Ils ont dénoncé les bénéfices de ces entreprises.
En France, environ 1500 personnes ont manifesté à Paris contre Monsanto. Elles réclamaient l'interdiction des pesticides et des OGM. A Bordeaux, ils étaient plus d'un millier à défiler en chantant "Tout le monde déteste Monsanto" ou "Pesticides on n'en veut pas". Quelque 800 personnes ont défilé à Lyon.
Débat autour du glyphosate
Les "marches contre Monsanto" surviennent quelques jours après l'ajournement par l'Union européenne de sa décision sur le renouvellement d'autorisation du glyphosate.
Cette substance controversée est utilisée notamment dans l'herbicide Round Up, produit par Monsanto.