"Aussi bien le nombre d'emplois (+1,7%) que la durée annuelle effective de travail par emploi (+0,5%) ont augmenté", précise l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué lundi.
Cette progression s'explique notamment par le fait qu'en 2015 les jours fériés ont davantage coïncidé avec des week-ends, faisant augmenter le nombre moyen de semaines d'occupation de 0,9%, soit de 45,7 à 46,1 semaines.
Pourtant entre 2011 et 2015, la durée hebdomadaire effective du travail des salariés à plein temps s’est contractée de 7 minutes pour s’établir à 41h et 17 min, tandis que le nombre de semaines de vacances a poursuivi sa progression passant de 5,07 à 5,15 semaines, soit un gain de 0,4 jour.
Agriculteurs très travailleurs
Les salariés du secteur primaire ont accompli la charge de travail la plus élevée par semaine en termes d'heures: 44h et 48 minutes. Suivent les branches de l'hébergement et de la restauration (42h et 17 min), des assurances (41h et 57 min) et des autres activités de services (41h et 34 min).
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Forte augmentation pour les temps partiels
Les emplois à temps partiel ont totalisé un nombre d'heures de travail nettement plus élevé en 2015 qu'en 2014 (+4%) en raison surtout du nombre d'emplois (+2,6%) mais aussi de la durée annuelle effective par emploi (+1,4%).
Une augmentation moins marquée pour les temps pleins: le volume d'heures de travail a augmenté de 1,8% pour un nombre d'emplois légèrement supérieur (+1,2%) et une durée annuelle effective de travail par emploi de 0,6% de plus.
Plus d'absences
Chez les salariés à plein temps, le taux des heures supplémentaires s'est accru de 2,3%. Les heures d'absence se sont étoffées de 3,8%. Les absences pour raison de santé (maladie ou accident) ont représenté la part la plus importante (77%) du volume annuel d'absences des salariés. Elles sont suivies des congés maternité (9%) et des congés pour services militaire ou civil (8%).