Le texte permet trop d'interprétations différentes en cas de mise en oeuvre, craignent les représentants de sept partis politiques présents sous la Coupole fédérale. "Les conséquences sont incalculables. Il faut éviter de casser la baraque", a estimé le conseiller national Raymond Clottu (UDC/NE).
L'initiative a été lancée par les journaux "Bon à savoir", "K-Tipp", "Saldo" et "Spendere Meglio". Elle exige qu'en matière de prestations de base, la Confédération ne vise pas de but lucratif, ne procède à aucun subventionnement croisé au profit d'autres secteurs de l'administration et ne poursuive pas d'objectif fiscal.
Applicable à d'autres entreprises
Ces principes devraient s'appliquer également aux entreprises fédérales que sont La Poste, Swisscom et les CFF. Mais elle serait applicable par analogie à toutes les structures fédérales, comme la BNS, la FINMA, la SSR ou la Suva, jugent les opposants. Ce faisant, ces entreprises pourraient aussi bien être entièrement privatisées ou étatisées.
Vendredi dernier, les présidents de partis Gerhard Pfister (PDC), Christian Levrat (PS), Regula Rytz (Verts), Petra Gössi (PLR), Martin Landolt (PBD) et Albert Rösti (UDC) avaient tenu une conférence de presse commune devant le Palais fédéral pour contrer le texte.
ats/jvia