En 2015, le phénomène s'explique essentiellement par les journées de protestation des maçons organisées à l'appel des syndicats Unia et Syna, confirme Daniel Lampart, secrétaire général de l'Union syndicale suisse (USS).
A Genève, les fonctionnaires sont aussi descendus dans la rue contribuant à la hausse du nombre des grévistes.
Treize cas de grèves ou de lock-out
Le recensement officiel dénombre 13 cas de grèves ou de lock-out (grève patronale) ayant duré au moins une journée de travail, selon les chiffres publiés jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Au total, 164 entreprises ou établissements étaient concernés.
Le nombre de journées de travail perdues a lui aussi explosé l'année dernière à 13'288. C'est quatre fois plus que la moyenne de la période 2009-2014. Il faut en effet remonter à la crise de 2008 pour retrouver le dernier pic récent, même s'il n'a pas atteint l'ampleur de ceux des années 2001 ou 2004.
ats/rens