L'IFSN a édicté des directives plus sévères, au vu de cet "aléa sismique plus élevé", c'est-à-dire une plus grande probabilité qu'un séisme destructeur se produise dans une période donnée. L'IFSN se réfère à des études récentes qui prennent en compte des nouvelles hypothèses d'aléa sismique plus strictes.
Mise en conformité exigée
Selon ses prescriptions, les exploitants de centrales nucléaires vont devoir démontrer d'ici 2020 que leurs installations peuvent résister à un fort tremblement de terre.
D'ici 2018, les exploitants de centrales devront prouver qu'elles peuvent résister à un tremblement de terre d'une violence telle qu'il ne se produit que tous les 10'000 ans. Il faudra alors respecter une dose limite radiologique de 100 millisieverts.
ats/mo
Mühleberg aussi concernée
La centrale nucléaire de Mühleberg (BE) est également concernée, malgré sa fin programmée pour 2019. Selon l'IFSN, cette centrale conservera pendant des années un potentiel de dangerosité après l'arrêt.
La dernière procédure concernant le risque de tremblement de terre remonte à 2011, après l'accident nucléaire de Fukushima au Japon. Les exploitants avaient dû prouver que les centrales résisteraient à un très violent tremblement de terre.