Alors que le patron des CFF a gagné 1,05 million de francs en 2015, l'initiative soumise au vote le 5 juin demande que les patrons des entreprises en mains de la Confédération, dont les CFF, Swisscom et La Poste, gagnent moins que les conseillers fédéraux, à savoir 475'000 francs. En cas de oui, Andreas Meyer verrait donc son salaire reculer de moitié.
A la question de savoir si son salaire était calculé correctement aujourd'hui, Andreas Meyer a indiqué qu'il s'agissait d'une affaire du conseil d'administration, mais qu'il pensait que oui. Et de critiquer l'initiative appelée pro-service public qui est en fait contre le service public. Andreas Meyer a aussi cité les invités présents à l'inauguration du Gothard qui ne comprennent même pas que l'on peut avoir une telle discussion en Suisse.
Comparant son salaire et celui de ses homologues à ceux des conseillers fédéraux, Andreas Meyer renvoie la balle à Doris Leuthard qui a déclaré que ce sont d'autres principes de marché qui entrent en ligne de compte. Il estime également que si on diminuait ces salaires, cela rendrait les entreprises qui appartiennent à la Confédération moins attractives sur le marché des employés, parce que "les gens qualifiés cherchent des entreprises qui innovent, font des bénéfices et investissent leurs bénéfices".
Tentative de stabiliser le prix des billets
Concernant le prix des transports publics, qui devraient augmenter encore de 3% en fin d'année, le patron des CFF assure que son entreprise fait tout pour tenter de stabiliser les prix et espère même un jour les réduire.
Sa société a lancé un programme pour faire des économies et toute la direction souhaite aller dans cette direction, mais il est difficile d'assurer quoi que ce soit, d'autant plus que la Confédération a décidé d'augmenter les prix des sillons en fin d'année également, conclut Andreas Meyer.
boi