Comme les années précédentes, 60% des cas concernaient des traitements prodigués en milieu hospitalier ou de manière conjointe par un hôpital et un cabinet privé. Les 40% restants portaient sur des soins fournis exclusivement dans des cabinets privés, indique le bulletin de la FMH mercredi.
L'an dernier, le taux de fautes reconnues s'est élevé à 43,3%, contre 44,2% en 2014. Ce pourcentage est relativement stable depuis 2006: il oscille entre environ 35% et 50%.
Chirurgie
Au nombre de 300, la majorité des erreurs ont été constatées en chirurgie, d'après un tableau de résultats par spécialité entre 1982 et 2015. Suit la chirurgie orthopédique, qui concerne 270 cas. La gynécologie et l'obstétrique ont, elles, été impliquées dans 178 cas.
La FMH précise que ces chiffres reflètent uniquement l'activité de son Bureau d'expertises. En raison du faible nombre de données et du manque de valeurs comparatives, ils ne sont donc que peu représentatifs de la situation générale en Suisse.
ats/sbad
Sur plainte du patient
Le patient peut déposer une demande d'expertise auprès du Bureau de la FMH, lorsqu'il soupçonne son médecin d'avoir commis une faute de diagnostic ou de traitement et que sa santé a été considérablement atteinte. Des documents médicaux doivent en attester.
Lorsqu'une erreur est avérée, l'organe de la FMH doit encore déterminer si celle-ci est à l'origine du dommage de santé évoqué par le patient.
Ce dernier n'a droit à un dédommagement que si ce lien de causalité est établi. La procédure dure au total environ 14 à 18 mois à partir du dépôt de la demande.