La nouvelle présidente du PLR Petra Gössi estime également acceptable de renvoyer des requérants d'asile d'Erythrée. Elle "n'est pas d'accord" avec les évaluations recommandant de ne pas les renvoyer parce qu'ils sont menacés de persécution et de torture dans leur pays, déclare-t-elle dans un entretien diffusé samedi par la Basler Zeitung.
Mais "bien sûr, chaque cas doit être examiné individuellement", tempère-t-elle.
Pas de barbelés
La Schwytzoise critique encore d'autres aspects du système d'asile. Si elle considère l'installation de barbelés le long de la frontière - comme le réclame l'UDC - "absurde", elle estime toutefois que la Suisse doit y "effectuer des contrôles plus stricts".
Il est nécessaire d'agir rapidement, selon elle, car "beaucoup de réfugiés" sont à nouveau attendus en Italie. Petra Gössi appelle la ministre de la Justice Simonetta Sommaruga à veiller à l'expulsion des personnes qui n'ont pas le droit de rester en Suisse et à conclure des accords de réadmission avec d'autres pays.
ats/sbad