Pas d'offres de rachats satisfaisantes pour les barrages d'Alpiq
Les barrages d'Alpiq, qui a annoncé son intention de céder jusqu'à 49% de son portefeuille d'installations hydroélectriques pour se renflouer, sont invendables, affirment Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.
Les offres proposées pour les installations sont décevantes, voire négatives. Fribourg, Genève et Valais n'entrent même pas en matière.
Seules quelques entreprises électriques, notamment les vaudoises Romande Energie et les SIL de Lausanne (Services industriels), ont fait des contre-offres, note le Matin dimanche. Le distributeur bâlois EBL aurait aussi avancé une proposition de rachat de courant mais avec des clauses de risques minimales.
Ces offres ne permettraient donc pas au numéro un suisse de l'énergie d'engranger des centaines de millions de francs pour renflouer ses caisses de plus en plus vides et d'éviter une crise des liquidités d'ici à trois ans.
Recapitalisation ou démantèlement?
Selon l'hebdomadaire orange, Alpiq déclare avoir reçu une vingtaine de propositions et "poursuivre le processus de vente tel qu’il a été annoncé le 7 mars dernier".
Même si Alpiq parvient à vendre quelques barrages individuellement, une recapitalisation de l'entreprise ou, solution ultime, un démantèlement sont envisagés.
sbad avec ats
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