Ces cours qui débutent mardi sont jugés nécessaires dans le milieu car les prisons suisses ne sont pas épargnées par le phénomène de radicalisation. Une dizaine de cas auraient notamment été découverts à Genève, et aucune prison ne peut se permettre, à l'heure actuelle, de minimiser cette tendance. Cette formation est donc indispensable, a estimé mardi Franz Walter, directeur de la prison de Bellechasse, dans Le Journal du matin.
Formation de 2 jours
Le centre a déjà proposé cette formation de deux jours pour le personnel germanophone avec des résultats satisfaisants. Les agents de détention pourront mieux détecter les comportements tendancieux, a encore expliqué Thomas Noll, son directeur, qui a également relevé que les prisons suisses disposent d'une meilleure infrastructure qu'en France.
A côté de ces cours, d'autres mesures sont prises pour détecter d'éventuels signes d'islamisation. Ainsi la prison de Bellechasse fait aussi appel à un imam de confiance. Il fait office d'aumônier pour les détenus musulmans, mais il répond aussi aux interrogations des gardiens, souvent nombreuses autour de la pratique de l'islam, et particulièrement en la période de ramadan, qui vient de débuter.
Delphine Gendre/lan