Quatre priorités ont été retenues: soutenir la formation professionnelle supérieure, encourager la relève scientifique, mettre l'accent sur la formation de médecins et soutenir spécialement la recherche et l'innovation.
Selon la commission de l'éducation, les moyens ne suffiront pas pour réaliser les objectifs ambitieux du gouvernement. Il faudrait ajouter près d'un milliard pour revenir à la croissance de 3,2% proposée initialement par le Conseil fédéral.
Au nom de la rigueur budgétaire et pour ne pas pénaliser d'autres domaines en période financière difficile, l'UDC, de son côté, voulait procéder à des coupes. Elle n'a pas réussi à imposer une seule de ses mesures dont le total avoisinait le milliard.
Une majorité de droite a finalement défendu la copie du Conseil fédéral. Selon elle, c'était un bon compromis compte tenu de la dégradation des finances fédérales. La priorité budgétaire au domaine n'est pas contestée, mais celui-ci doit apporter sa contribution au programme d'économies.
L'enveloppe dans le détail
Au final, le National a libéré 10,18 milliards pour les écoles polytechniques fédérales. L'enveloppe des universités s'élève à 2,75 milliards. Celle des hautes écoles spécialisées (HES) s'inscrit à 2,15 milliards. S'y ajoutent 499 millions de contributions aux investissements de construction et 224,8 millions pour des projets des universités et HES.
La formation professionnelle recevra 3,63 milliards, la formation continue 25,7 millions. Une enveloppe de 101,9 millions est prévue pour les contributions allouées aux cantons pour les bourses et prêts.
Le Fonds national suisse (FNS) pourra compter sur 4,15 milliards de francs. La commission pour la technologie et l'innovation obtient 946,2 millions. Les établissements de recherche d'importance nationale devraient bénéficier de 382 millions. Le montant prévu pour la coopération internationale dans le domaine de la recherche et de l'innovation atteint 761,3 millions.
Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.
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ats/fme