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L'UDC demande des contrôles dans le train entre Milan et Chiasso

Le président de l’UDC suisse, Albert Rösti. [Keystone - Gian Ehrenzeller]
Le président de l’UDC suisse, Albert Rösti. - [Keystone - Gian Ehrenzeller]
Le président de l'UDC Albert Rösti veut rétablir les contrôles systématiques aux frontières, et notamment dans le train entre Milan et Chiasso. Le cadre législatif nécessaire existe, assure-t-il au Matin Dimanche.

Après sa défaite sur le référendum contre la réforme de l'asile dimanche dernier, l'UDC repart à l'attaque. Dans un entretien accordé au Matin Dimanche, le président du parti demande le retour des contrôles systématiques aux frontières. Il qualifie cette mesure d'"urgente".

Le conseiller national assure que le Conseil fédéral a le cadre législatif nécessaire.

Grades-frontières à Milan

La Suisse ne peut pas construire de mur, soutient-il, mais cette mesure "serait un message fort aux passeurs et aux réfugiés économiques". Il préconise des négociations avec l'Italie, puisque "85% des réfugiés en Suisse arrivent par le train entre Milan et Chiasso".

"Des gardes-frontière suisses pourraient monter faire des contrôles dans le train à Milan", détaille-t-il dans le journal dominical.

Selon lui, envoyer des gardes-frontières suisses à Milan serait "le seul moyen de faire réellement respecter l'accord Schengen-Dublin".

ats/vtom

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