Dans la plupart des cas, ces engagements se sont avérés positifs, ont indiqué mercredi l'Union suisse des paysans (USP) et le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Dans trois cas, les contrats de travail ont été prolongés. Un réfugié entamera une formation d'agropraticien.
Les migrants ont pu améliorer leurs connaissances linguistiques et professionnelles. Pour les exploitants, leur travail était à la hauteur des attentes. Ils ont également souligné que les réfugiés s'étaient bien intégrés aux équipes et aux familles.
Réfugiés autonomes financièrement
Depuis le début 2016, l'USP a enregistré des demandes de 14 exploitations. Dix réfugiés ont déjà été engagés et d'autres suivront, indique l'USP.
Pour les deux partenaires, l'objectif est atteint. Le projet pilote sera poursuivi jusqu'en 2018, car il profite à tous les participants. Certains cantons s'en inspirent même pour développer leurs propres projets, à l'image de Neuchâtel, de Genève, de Vaud, de Lucerne ou de Zoug.
ats/kkub
Les réfugiés indépendants financièrement
L'USP et le SEM avaient lancé ce projet pour faciliter l'accès au marché du travail pour les réfugiés. Grâce au salaire versé par les exploitants, les migrants sont autonomes financièrement.
En mai 2015, Jacques Bourgeois, directeur de l'USP, avait rappelé que "80% des réfugiés reconnus avec un permis B se trouvent à l'aide sociale".