Les questions les plus fréquentes portent sur les conditions d'entrée et les autorisations de séjour et de travail en Grande-Bretagne.
Les Suisses vivant en Grande-Bretagne veulent notamment savoir s'il y a déjà de nouvelles dispositions, a indiqué samedi George Farago, porte-parole du DFAE. Les touristes désireux de voyager sur l'île se renseignent eux sur la nécessité de se munir d'un visa.
De son côté, l'ambassade de Suisse à Londres a envoyé par email un message aux 18'000 Helvètes enregistrés comme résidents en Grande-Bretagne comprenant questions et réponses à leurs soucis du moment.
L'initiative a reçu un accueil très favorable. L'information a également été transmise par Twitter. Une helpline a aussi été mise en place à l'ambassade, mais n'a recueilli que 18 sollicitations.
Statu quo maintenu pour le moment
Le DFAE a publié sur son site internet les questions et réponses les plus pertinentes pour les ressortissants et entreprises suisses concernant les relations entre Berne et Bruxelles après le Brexit. Il précise d'emblée que les règles actuellement en vigueur continuent de s'appliquer.
Une sortie de l'UE devra faire l'objet de négociations entre le Royaume-Uni et Bruxelles pour aboutir à un accord de retrait, explique le site. Tant que ces négociations n'auront pas abouti, le statu quo sera maintenu.
La sortie du Royaume-Uni ne prendra effet sur le plan juridique qu'après l'entrée en vigueur de l'accord, ce qui peut prendre environ deux ans. C'est également à ce moment que les relations avec le Royaume-Uni régies par les traités conclus avec l'UE perdront leur validité. Cela vaut aussi pour ceux que l'union a négociés avec des Etats tiers, tels que les accords bilatéraux avec la Suisse.
Berne contactera Londres pour la suite
De son côté, le Conseil fédéral prendra bientôt contact avec le gouvernement britannique afin de trouver de nouvelles solutions, d'après le site internet.
D'ici là, les ressortissants suisses peuvent continuer à vivre et travailler au Royaume-Uni conformément aux dispositions de l'accord sur la libre circulation des personnes. Sur cette même base, les entreprises helvétiques peuvent continuer à exporter des biens et des services ou à recruter du personnel britannique.
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ats/kkub