La gauche et les syndicats ne veulent pas d'une réforme fiscale dont les entreprises puissent tirer bénéfice à gogo au détriment des ménages. Ils ont entamé mardi la récolte des signatures pour combattre via un référendum le projet ficelé par le Parlement.
Le projet vise à remplacer par de nouvelles largesses les statuts spéciaux fiscaux décriés au niveau international. Mais à la place d'une réforme équilibrée et autofinancée, les Chambres fédérales ont multiplié les cadeaux aux actionnaires des grandes entreprises, dénoncent les opposants.
1,3 milliard à éponger
Ne manquant pas de revenir sur la précédente réforme, adoptée par 50,5% des votants et qui s'est soldée sur des milliards de pertes au lieu des 60 millions annoncés, le président du Parti socialiste Christian Levrat s'en est pris au festival d'allègements prévus.
La Confédération devra éponger des pertes de 1,3 milliard, auxquelles s'ajoutent des milliards de manque à gagner pour les cantons, les villes et les communes.
ats/rens