La charge financière pour un ménage de quatre personnes consommant quelque 4500 kWh par an représentera 9 francs de plus qu'en 2016, soit 67,50.
Comme auparavant, les grandes entreprises grosses consommatrices d'électricité pourront demander le remboursement du supplément pour autant qu'elles se soient engagées à améliorer leur efficacité énergétique.
Le supplément désormais fixé à 1,5 centime atteint ainsi le plafond autorisé par la loi. Cette année, le fonds sera doté de quelque 740 millions de francs.
L'argent ne suffira pas
Reste que l'augmentation de 0,2 centime ne permettra de réduire que de façon insignifiante la liste d'attente des 40'000 installations photovoltaïques, éoliennes ou à biomasse.
Le fonds rétribue aujourd'hui à prix coûtant 10'578 installations photovoltaïques, 31 installations éoliennes, 490 petites centrales hydrauliques, et 272 installations à biomasse. Ces installations produisent chaque année environ 3,2 TWh d'électricité.
ats/fme
Fin des demandes de rétribution à prix coûtant
Pour la rétribution à prix coûtant du courant injecté, environ 40'000 projets se trouvent sur la liste d'attente. Les moyens d'encouragement ne suffisent de loin pas à réduire cette liste. Au-delà de 2018, il ne sera plus possible d'octroyer la rétribution à prix coûtant (RPC) à des projets sur la liste d'attente. La Confédération ne prend donc plus en compte les nouvelles annonces.
La Stratégie énergétique 2050, prévue pour entrer en vigueur en 2018, prévoit de relever le supplément sur les coûts de transport à 2,3 centimes/kWh. Les moyens supplémentaires permettraient de réduire une nouvelle fois la liste d'attente, sans pouvoir toutefois subventionner toutes les installations.