Lorsqu'une personne cotise au 2e pilier puis cesse de travailler et quitte sa caisse de pensions, elle a droit à l'avoir accumulé. Tant qu'elle ne rejoint pas une nouvelle caisse, cet argent est bloqué sur un compte ou une police d'assurance.
On estime à 50 milliards de francs l'ensemble des avoirs de libre passage, contre quelque 700 milliards sur les comptes LPP ordinaires. Selon l'organe de surveillance de l'administration, pas moins de 600'000 des deux millions de comptes liés au libre passage seraient en déshérence. De 30 à 50% des détenteurs seraient désormais à l'étranger.
Petits montants
Ces avoirs oubliés sont généralement de petits montants, qui correspondent souvent à des emplois de courte durée. Il n'y a pas d'obligation pour les banques de rechercher les détenteurs. C'est à eux de se manifester.
Le phénomène s'explique par un manque de compréhension et de sensibilisation des cotisants LPP, par les changements de domicile mais aussi par un déficit d'informations.
ats/pym
Recommandations
Le Contrôle fédéral des finances appelle l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) à prendre des mesures afin que les assurés soient mieux informés.
Il faudrait aussi veiller à ce que le contact ne soit pas perdu. L'employeur pourrait par exemple demander une adresse e-mail à son employé lorsque celui-ci arrête de travailler.
L'OFAS estime que le cadre légal est déjà suffisamment clair. Il consent toutefois à améliorer l'information sur son site internet.