Les émissions liées aux combustibles ont diminué de 2,8% en 2015 par rapport à l'année précédente, à 17,87 millions de tonnes de CO2. Elles sont inférieures de 23,6% à celles de 1990.
Ce résultat n'est toutefois obtenu qu'en opérant une correction climatique qui tient compte du chauffage les jours les plus froids et du rayonnement pendant l'hiver, afin de pouvoir comparer les années entre elles. Sans cette correction, la hausse est de 5%. Le parc immobilier utilise en effet encore en grande partie des énergies fossiles.
Hausse des taxes en vue
Des efforts sont encore à faire pour éviter une hausse de la taxe sur le CO2, dont la prochaine est planifiée en 2018.
Actuellement de 84 francs par tonne de CO2, elle passera à 96 francs si, après correction climatique, les émissions générées par les combustibles en 2016 sont supérieures à 73% des émissions de 1990. Elle pourrait être fixée à 120 francs, si la baisse n'atteint pas 24%.
ats/mre
Baisse aussi due au franc fort
En matière de carburants, les émissions ont baissé de 4,3% entre 2014 et 2015, à 16,42 millions des tonnes. Cela en dépit de l'augmentation du trafic.
Mais ce recul est en grande partie dû au franc fort: les frontaliers ne se ruent plus autant sur les pompes à essence helvétiques et les Suisses font le plein de diesel à l'étranger.