En février, Berne rejetait cette idée. Le marquage des drones au moyen de micropuces n'est "guère applicable", écrivait alors l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC).
Entretemps, l'OFAC a décidé de mettre en place un enregistrement électronique, a annoncé le porte-parole Urs Holdegger jeudi sur les ondes de SRF.
Evolution ailleurs dans le monde
L'évolution au cours des derniers mois a mené à ce changement, explique Urs Holdegger. D'autres pays, européens et asiatiques, sont en train de réfléchir à introduire un système d'enregistrement obligatoire, a précisé le porte-parole.
L'industrie est également réceptive à ce sujet. C'est important, car les directives comme le marquage par puce doivent être prises en compte déjà lors de la fabrication, disait l'OFAC dans son rapport en février.
Avec ce système, la Confédération souhaite pouvoir mettre plus facilement la main sur les pilotes fautifs. Mais il ne s'agit pas de créer une surveillance étatique, souligne encore Urs Holdegger.
ats/tmun
Une application complexe
L'application du système d'enregistrement est toutefois complexe. Cela va "durer un moment", avant que les bases légales ne soient élaborées, dit Urs Holdegger, sans donner de date précise.
Il faut clarifier les conditions techniques et effectuer les modifications juridiques nécessaires. "On en est aux prémisses", ajoute le porte-parole.
Actuellement, les drones pesant jusqu'à 30 kilos peuvent voler sans autorisation. Le pilote doit toujours garder un contact visuel avec son engin. Par ailleurs, les drones ne peuvent s'approcher à moins de 100 mètres d'un groupe de personnes qu'avec l'accord de l'OFAC.