Le nombre d'exploitations agricoles continue de reculer en Suisse, alors que de nombreux jeunes gens cherchent un domaine à reprendre. Ils sont plus de 60 à s'être annoncés auprès du service chargé de faire le lien entre futurs retraités et jeunes repreneurs.
Pour faire face à cette demande, on compte actuellement une dizaine de paysans prêts à louer ou à remettre leur domaine hors du cercle familial.
Ces difficultés s'expliquent par des obstacles juridiques, financiers et sociaux, indique l'Association des petits paysans.
Valeur vénale
Quand une exploitation est cédée à un tiers qui n'appartient pas à la famille, c'est sa valeur vénale qui détermine son prix. Or celle-ci est souvent bien supérieure à sa valeur de rendement: elle est jusqu'à 2,5 fois plus élevée selon les régions, relève l'association.
Le droit foncier rural présente en outre des lacunes en permettant la division des domaines sous certaines conditions. Partagés au lieu d'être transmis tels quels, les domaines ne sont plus viables.
ats/jgal