Pour le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone, le comportement de cet Irakien de 31 ans, père d’un enfant né durant sa détention, son milieu familial solide et la promesse d’un emploi stable, laissait présager, mardi encore, une réinsertion sans encombre.
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A la lumière de faits nouveaux non précisés et non confirmés par l’Office fédéral de la police (Fedpol), l’homme représenterait un danger pour la sécurité intérieure et extérieure. C’est ce qui ressortait mardi en fin d'après-midi de recherches de la radio alémanique SRF.
Risque d'expulsion
"Lorsqu'une personne a purgé sa peine sort de prison, les autorités de sécurité peuvent regarder si cette personne représente un danger pour la sécurité intérieure (...) et décider que cette personne représente un danger pour la sécurité intérieure et donc que cette personne, qui est d'origine étrangère, pourrait être expulsée", explique Cathy Maret, de l’Office fédéral de la police. Et d'ajouter que "par le passé, Fedpol n'a jamais émis une telle ordonnance."
L’Irakien, qui purgeait une peine de 3 ans et 6 mois de réclusion pour soutien à une organisation criminelle terroriste restera temporairement derrière les barreaux et risque même l’expulsion. Ses voies de recours sont désormais le Département fédéral de justice et police, et en dernière instance le Conseil fédéral.
Nicole della Pietra/lgr