"La Suisse doit se préparer contre les attaques terroristes"
Dans un entretien à la RTS à l'occasion du 1er Août, le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann aborde la question du risque terroriste en Suisse et n'envisage pas son départ du gouvernement.
Il préfère "toucher du bois", Johann Schneider-Ammann. Si "la Suisse n'est pas menacée directement", le pays n'est pourtant pas à l'abri des attaques terroristes, estime le président de la Confédération. "Il serait très dangereux de penser que nous sommes à l'abri. Il faut être préparé pour lutter contre toutes ces attaques."
Johann Schneider-Ammann évoque à cette fin le "renforcement des forces de protection" et "l'augmentation des moyens dans ce secteur".
La formation et la recherche au premier plan
Le président de la Confédération a par ailleurs abordé la question de la formation en Suisse, insistant sur l'importance du secteur de la recherche, afin d'assurer la compétitivité de la Suisse sur le plan international. "Je veux offrir à tout le monde dans ce pays, tout d'abord aux jeunes, une perspective. Une perspective veut dire une place de travail assurée", dit-il lors de l'entretien accordé à la RTS depuis l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.
Johann Schneider-Ammann a en outre affirmé poursuivre ses efforts en vue d'une réintégration complète de la Suisse au programme de recherche européen Horizon 2020. La Suisse n'y a plus qu'un accès restreint depuis l'adoption de l'initiative contre l'immigration de masse.
Concernant la mise en oeuvre du texte de l'UDC, Johann Schneider-Ammann se veut confiant. "Nous avons encore quelques jours jusqu'au 19 septembre pour préparer une proposition vis-à-vis de l'UE."
Son départ du Conseil fédéral n'est pas prévu
Poussé vers la sortie par certains politiciens, le conseiller fédéral répond par ailleurs: "Je suis élu jusqu'en 2019 et j'ai eu beaucoup de plaisir dans mon mandat." Et d'ajouter: "C'est trop tôt" pour partir.
Linda Bourget/mo
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