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Appel à ne plus manger du foie gras et des cuisses de grenouilles

La consommation de foie gras est dans le collimateur des organisations de protection des animaux. [es-cuisine/PhotoAlto/AFP - Laurence Mouton]
Appel à ne plus manger du foie gras et des cuisses de grenouilles / Le 12h30 / 1 min. / le 28 juillet 2016
Jugeant que la Suisse n'en fait pas assez pour la protection des animaux, l'Alliance animale suisse a publié jeudi un catalogue de revendications où figure notamment l'interdiction d'importer du foie gras.

Selon l'Alliance animale, si les Suisses adhèrent plutôt aux questions de protection des animaux, "on dédaigne le bien-être des animaux au Palais fédéral".

Fort de ce constat, l'association a édicté sept revendications concrètes "pour une véritable politique de protection des animaux digne de ce nom".

Se soucier du bien-être des animaux

La première mesure est un ancrage dans la législation de l'interdiction d'importer des produits issus de la maltraitance animale. Sont visés le foie gras, les cuisses de grenouille ou les produits de fourrure animale.

Une autre revendication concerne la protection et la régulation des espèces, qui se soucie trop peu du bien-être et des souffrances des animaux. L'alliance veut éviter les abattages ou les destructions d'oeufs par exemple.

Selon elle, l'autorisation de tir d’animaux sauvages isolés devrait aussi impérativement relever de la compétence de la Confédération. Le reste des revendications porte sur des aspects juridiques (droit de recours) ou procéduraux.

ats/boi

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Débat sur la fourrure au Palais fédéral

L'examen de l'interdiction de l'importation de produits de fourrure provenant d'animaux qui ont été maltraités, prévu par un postulat de la conseillère aux Etats Pascale Bruderer (PS/AG) daté de 2015, ne doit ainsi plus être retardé, estime l'Alliance animale suisse. Le Conseil fédéral avait annoncé vouloir se pencher sur la question d'ici 2017.

Et dans ce domaine, les dispositions internationales comme celles de l'OMC ne devraient plus être utilisées comme excuses. En effet, l'Organisation mondiale du commerce prévoit bien la possibilité de décréter des interdictions d'importation si les standards éthiques d'un pays l'exigent, fait valoir l'alliance.