Entre avril et juin, 2359 requérants sont "partis", d'après les statistiques sur l'asile publiées mi-juillet. C'est quasiment deux fois plus que durant le 2e trimestre 2015. Selon les données du SEM, quelque 4000 cas ont été enregistrés depuis le début de l'année.
Il semble que la plupart d'entre eux optent pour un autre pays. Les contrôles effectués par la police ne relèvent pas plus de requérants, et les centres d'aide d'urgence ne constatent pas d'augmentation marquée des arrivées.
Traitement accéléré
Pour expliquer ce phénomène, les experts évoquent la pratique en matière d'asile, devenue plus stricte. Les candidats savent par exemple plus tôt si leurs chances d'obtenir le sésame sont minces.
De plus, les demandes de personnes issues notamment de Gambie, du Nigéria, de l'Algérie et du Maroc sont traitées de manière accélérée ("fast track procedure") car elles ont très peu de chances d'aboutir. Pour s'éviter un renvoi tout aussi rapide, certains se dérobent à la procédure.
ats/los