"On est dans un marathon, on n'est pas dans un 100 mètres", a d'emblée clarifié le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères. S'exprimant au micro de la RTS, il a précisé qu'il restait "des points à régler" dans la négociation avec l'Union européenne. Pourtant, "il n'est pas nécessaire ni souhaitable de donner un délai" pour finaliser cet accord, selon lui. Un accord qui se doit d'être "bon" ne se fait pas dans la hâte, a encore noté Didier Burkhalter.
Ce texte "doit permettre de consolider la voie bilatérale". La Suisse doit pouvoir s'adapter aux évolutions de l'Europe et de la société, a martelé le conseiller fédéral. "C'est une chance pour les emplois du futur". Néanmoins, le Neuchâtelois a assuré que le gouvernement n'était pas prêt à une solution "à tout prix", notamment en cas de perte de souveraineté.
"Un sprint de l'UDC n'est pas interdit"
Revenant sur le front de l'UDC contre cet accord, il a préféré la métaphore sportive: "on peut débuter un marathon, comme cela semble être fait du côté de l'UDC, par un sprint, ce n'est pas interdit. Mais il faut surtout arriver premier à la fin".
Didier Burkhalter a par ailleurs affirmé que le débat aura lieu: "L'UDC, comme n'importe qui d'autre, aura la possibilité de s'exprimer dans la consultation qui sera lancée".
Lire aussi: Christoph Blocher et l'UDC lancent leur bataille contre l'accord-cadre Suisse-UE
mo