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Un Suisse sur 20 ne poursuivrait pas de formation post-obligatoire

Les directeurs trouvent des enseignants, mais ils sont parfois obligés d'engager des personnes au profil moins qualifié que souhaité, stagiaires ou étudiants. [Keystone - Gaëtan Bally]
En Suisse, le nombre de jeunes sans diplôme post-obligatoire a diminué de moitié ces dix dernières années. - [Keystone - Gaëtan Bally]
Un jeune Suisse sur vingt jette l'éponge après l'école obligatoire et renonce à une formation. C'est un des meilleurs résultats en Europe, après la Slovénie et la Croatie, selon des chiffres d'Eurostat publiés mercredi.

En 2015, seuls 5,1% des jeunes de 18 à 24 ans ont arrêté toute scolarité ou formation après la phase obligatoire. En Europe, seules la Slovénie (5%) et la Croatie (2,8%) font mieux, selon Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne (UE). Les données croates sont toutefois jugées moins fiables.

La Turquie (36,4%) et l'Espagne (20%) se retrouvent en queue de classement. Dans l'UE, ce sont en moyenne 11% des jeunes âgés de 18 à 24 ans qui ne vont pas plus loin que l'école obligatoire.

Progrès au niveau européen

La plupart des pays européens ont toutefois fait des progrès dans ce domaine. En 2006, le taux se montait encore à 15%. En Suisse, le nombre de jeunes sans diplôme post-obligatoire a diminué de moitié ces dix dernières années.

Le fait de quitter l'école directement après la phase obligatoire complique la tâche des jeunes sur le marché du travail, constate Eurostat. Au sein de l'UE, plus de la moitié de ceux-ci sont restés sans emploi, la plupart contre leur gré.

ats/hend

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