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Le vote sur l'asile du 5 juin n'a pas été perçu comme un durcissement de loi

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Le vote sur l'asile du 5 juin n'a pas été perçu comme un durcissement de loi / Le 12h30 / 1 min. / le 11 août 2016
La onzième révision de la loi sur l'asile, acceptée par 66,8% des votants le 5 juin dernier, n'a pas été perçue par la gauche comme un durcissement de la loi, souligne jeudi l'analyse VOX pour expliquer le résultat.

Les partis bourgeois, mais aussi une partie importante des sympathisants du Parti socialiste et du Parti écologiste suisse ont soutenu le raccourcissement et l'accélération de la procédure d'asile, souligne jeudi l'analyse VOX, en se penchant sur les résultats du scrutin.

Fossé gauche-droit peu marqué

La révision a été approuvée par-delà tous les groupes d'âge, par les deux sexes et tant dans les régions rurales qu'urbaines. Les arguments des référendaires n'ont rencontré que peu d'écho en dehors de l'électorat de base de l'UDC. De ce fait, le fossé gauche-droite est peu marqué.

Les sympathisants de l'UDC, parti qui a lancé le référendum, ont été les plus nombreux à le soutenir (61%). Seuls les votants qui, dans le spectre politique, se classent à l'extrême-droite, n'ont pas accordé de soutien majoritaire à la révision du gouvernement.

ats/vkiss

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Principaux arguments avancés

L'accélération de la procédure d'asile a été la raison principale de l'acceptation de l'objet. Cet argument a été invoqué par 55% des personnes qui ont voté oui, une proportion qualifiée d'"extraordinairement élevée" par VOX.

Les votants qui ont dit non ont invoqué l'introduction d'un accompagnement juridique gratuit. En revanche, la thématique des éventuelles expropriations foncières pour construire des centres fédéraux n'a pas été décisive.

Méthode du sondage

L'Institut gfs.bern a interrogé 1513 personnes en l'espace de 13 jours après la votation. Près de 53% en Suisse alémanique, 27% en Suisse romande et 20% en Suisse italophone. La marge d'erreur est de +/-2,5%.