Agé de 27 ans, François Clément est engagé en politique depuis près de dix ans. Il vient de quitter son poste de vice-secrétaire général de la Jeunesse socialiste pour rejoindre le syndicat Unia.
Sur le plan politique, il est député au Grand conseil vaudois depuis début mai. Connu pour son franc parler, il affirme, malgré sa nouvelle casquette, vouloir être plus que jamais critique, notamment avec son parti.
Ce militant socialiste, habitant de Cossonay, regrette d'ailleurs que le PS Suisse et notamment son patron Christian Levrat supportent mal la critique. "Pourtant, ça fait progresser", affirme-t-il dimanche dans l'émission Forum.
Supprimer le capitalisme
Conducteur de travaux de formation, François Clément considère que son parti doit cesser de vouloir gagner à tout prix et qu'il doit se renouveler.
"Le PS doit apprendre à accepter les nouvelles manières de faire en politique. Avec Podemos ou Nuit debout, on voit que les populations veulent une solution horizontale, des propositions nouvelles", indique-t-il.
Se revendiquant idéaliste, François Clément croit toujours en l'idéal socialiste et veut supprimer le capitalisme. Et selon lui, c'est en diminuant les inégalités dans le monde qu'on parviendra à mettre fin au terrorisme. Mais il affirme que cela prendra du temps.
Vincent Bourquin/dk