Plusieurs cas de vidéo de violence et de propagande sont signalés chaque semaine, indique la porte-parole de Fedpol à la NZZ am Sonntag. L'office est surtout actif "dans le domaine du terrorisme djihadiste" pour lutter contre des contenus qui violent le droit suisse.
Fedpol bénéficie du statut de "trusted flagger" chez Youtube, ce qui signifie que la société Alphabet (Google), propriétaire du site, traite ses messages en priorité. La décision finale de supprimer ou non une vidéo revient toutefois à Youtube.
"Extrême brutalité"
Dans la plupart des cas, le site suit les recommandations de Fedpol, poursuit le journal dominical. De nombreuses vidéos signalées concernent le groupe Etat islamique et montrent des images d'une "extrême brutalité", notamment des décapitations.
Pour contrer la propagande de l'organisation, Fedpol est aussi en contact avec des représentants de Facebook et Twitter, les autres moyens privilégiés par les terroristes pour diffuser leur propagande.
ats/vtom