L'initiative entend lutter contre l'îlot de cherté suisse et les entreprises qui vont parfois jusqu'à doubler le prix des produits importés sur le marché helvétique afin de bénéficier du pouvoir d'achat des Suisses, explique le quotidien alémanique.
Des élus soutiennent le texte, mais également l'ancien Monsieur Prix Rudolf Strahm, des PME, des associations de protection des consommateurs, la branche des services et le secteur industriel.
Lancement en septembre?
L'idée n'est pas nouvelle, rappelle le Tages-Anzeiger, mais ce projet se trouve à un stade avancé: le texte est actuellement à la Chancellerie fédérale en phase d'examen préliminaire. Les initiants espèrent le lancer en septembre.
Concrètement, l'initiative demanderait à inscrire dans la Constitution un nouvel article, une sorte de "Lex Nivea" selon l'expression des initiants, avec une exception pour les entreprises suisses exportatrices qui pratiquent des prix inférieurs à l'étranger, soit "une clause Nespresso".
tmun