"Il n'y a pas de liberté sans sécurité", a lancé le conseiller national Raymond Clottu (UDC/NE). Pour lui, dire "oui" à cette loi le 25 septembre prochain, "c'est être responsable face aux menaces".
Afin de pouvoir continuer de jouir de grandes manifestations en toute sécurité, il est impératif d'actualiser l'arsenal du service de renseignement de la Confédération (SRC), estime la coalition qui regroupe la droite et quelques socialistes.
"Juste équilibre"
Actuellement, le SRC ne peut se baser que sur des informations publiques ou disponibles auprès d'autres autorités. A l'avenir, la Suisse ne devrait plus être aussi dépendante des services étrangers, estime Ida Glanzmann (PDC/LU).
La nouvelle loi leur permettra de mener des opérations intrusives. Sous certaines conditions, le SRC pourra s'infiltrer dans des ordinateurs, procéder à des écoutes ou poser des caméras.
Pour ses partisans, la loi parvient à un juste équilibre entre la sécurité et les libertés individuelles.
ats/vtom
Petit budget
La coalition disposera d'un budget "très serré", a précisé la conseillère nationale Corina Eichenberger (PLR/AG). Raison pour laquelle les affiches de campagne ne seront placardées que de manière ponctuelle. Des manifestations dans les cantons seront privilégiées.