Ces deux postes pourraient bien fusionner. Selon des sources à l'interne du Département fédéral des affaires étrangères, la logique - et le calendrier - plaident pour ce scénario.
Le nouveau secrétaire d'Etat devrait être nommé d'ici octobre déjà. Le nouveau diplomate en chef aurait ainsi quelques mois pour se familiariser avec le dossier européen, avant d'en hériter lors du départ à la retraite de Jacques de Watteville en juin 2017.
Cumul de mandat
Car l'idée est de faire d'une pierre deux coups: la transmission totale pourrait se faire dès l'été prochain déjà, et retourner ainsi à un modèle de fonctionnement plus classique.
Avant Yves Rossier, les secrétaires d'Etat cumulaient les deux mandats: d'abord Jakob Kellenberger qui était également négociateur en chef des discussions bilatérales avec Bruxelles, ensuite avec Michael Ambühl qui était l'artisan des bilatérales 2.
Et puis, en juin prochain, les grandes échéances devraient être derrière le supernégociateur: l'article constitutionnel sur l'immigration exige une solution avant le 9 février 2017.
Le calendrier est donc propice pour cette fusion. Le Conseil fédéral doit encore la valider. Il espère trouver la perle rare qui saura gérer de front les deux fonctions.
Muriel Ballaman/lan