"Avant même les attentats de cet été, les analyses parlaient déjà de menace élevée", remarque l'élu UDC. Il reconnaît que "la situation est plus mouvante, non seulement en Suisse, mais dans le monde entier".
Guy Parmelin note que la Suisse ne combat pas les groupes djihadistes, mais qu'elle abrite des missions diplomatiques de pays engagés dans la coalition internationale qui lutte contre l'EI et Al-Qaïda.
"Indirectement complices"
"Il est de notre devoir de veiller à la sécurité de ces représentations, mais aussi à celle de nos concitoyens qui se retrouveraient par hasard au mauvais endroit au mauvais moment", explique-t-il, faisant référence à des Suisses tués à Louxor en 1997 et à Ouagadougou au début de l'année.
Guy Parmelin a aussi défendu le renforcement de la loi sur le renseignement, en votation le 25 septembre. "On n’a pas le droit en ne faisant rien de se rendre indirectement complice d’un attentat, au nom de la préservation absolue de la sphère privée", a-t-il souligné.
ats/jvia
77 personnes parties de Suisse pour le djihad
Un total de 77 personnes ont quitté la Suisse depuis 2001 pour des motifs liés au djihad, selon les chiffres du Service de renseignement de la Confédération (SRC).
A la fin juillet, treize personnes étaient retournées en Suisse, dont dix cas étaient confirmés. Plusieurs d'entre elles ont été arrêtées.