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Didier Burkhalter: "Les discussions sont assez vives au Conseil fédéral"

"Les discussions sont assez vives au Conseil fédéral"
"Les discussions sont assez vives au Conseil fédéral" / L'actu en vidéo / 3 min. / le 28 août 2016
Interrogé dans le cadre de l’émission "Pardonnez-moi", Didier Burkhalter s’exprime sur l’équilibre gauche – droite du Conseil fédéral dans son fonctionnement actuel.

"L’arrivée de notre collègue Guy Parmelin, très sympathique d’ailleurs, qui se passe très bien, a changé les choses", estime Didier Burkhalter. "Parce qu’il a sa propre personnalité.". Le gouvernement a-t-il connu un coup de barre à droite ?  "Peut-être. Ça change les automatismes. (…) Les discussions sont assez vives, ça c’est vrai. Souvent, on nous a plutôt reproché l’inverse. On nous a dit  "ah c’est ennuyeux" ! En fait, c’est assez vif. Mais à la fin il y a des décisions qui se prennent (…). Là où on sent que ce n’est pas facile de positionner le curseur, alors le Conseil prend beaucoup de temps."

Discuter plutôt que voter

Didier Burkhalter réfute l’analyse selon laquelle son vote est souvent décisif entre un "bloc de droite" et un "bloc de gauche" au gouvernement. "On ne vote pas beaucoup. On vote parfois même très très peu, parce qu’on discute", explique-t-il, rejetant les rumeurs de tensions avec le PLR Johann Schneider-Amman, réputé plus à droite et plus proche de l’économie.

rts

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Campagne pour le Secrétariat général de l’ONU "pas compatible"

Didier Burkhalter se prononce sur une possible candidature au poste de Secrétaire général de l’ONU, pour lequel son nom a été cité, pour succéder à Ban Ki-Moon: "Je suis arrivé à la conclusion que ce n’est pas compatible avec le mandat de ministre des Affaires étrangères en Suisse (…). Pour le moment la question ne se pose pas".

Didier Burkhalter estime qu’il serait dommageable pour la Suisse d’avoir un ministre en campagne pour ce poste, accomplissant de ce fait un "travail double".