Les vols de reconnaissance se sont achevés jeudi à midi, a fait savoir Daniel Reist, porte-parole de l'armée. La plupart des proches du pilote ont choisi d'être accompagnés par un collaborateur du CARE team, la cellule de soutien psychologique de l'armée.
Une vingtaine de spécialistes de montagne continuent de chercher des morceaux de l'avion. Mais le lieu de l'accident, à 3000 mètres d'altitude, est un terrain particulièrement escarpé formé de glaciers et de crevasses, ce qui complique la récupération des débris.
"L'enquête part dans tous les sens"
"Nous essayons de rapporter le maximum de matériel", explique Daniel Reist, soulignant que la sécurité des équipes prime sur la rapidité. Les causes du crash font l'objet d'une enquête de la justice militaire. Dans ce but, les débris de l'avion peuvent donner des indications précieuses.
Les enquêteurs espèrent également obtenir des informations importantes grâce à la boîte noire. Mais actuellement, il n'y a aucune certitude si elle sera retrouvée et dans quel état.
Tobias Kühne, porte-parole de la justice militaire, a estimé mercredi que les analyses pourraient durer plusieurs mois. "En ce moment, l'enquête part dans tous les sens", avait-il indiqué.
Les accidents militaires en Suisse
ats/dk
L'accident est survenu lundi après-midi. Le monoplace a décollé de la base aérienne de Meiringen à 16h01, pour un vol d'entraînement.
Le premier contact radio s'est déroulé de manière normale. Mais à 16h05, la centrale d'engagement a perdu le contact avec l'appareil.
Le pilote ne s'est plus annoncé. La carcasse de l'appareil a été repérée depuis les airs mardi vers midi dans la région de Hinter-Tierberg.