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Petra Gössi: "Ma visibilité en Romandie va augmenter"

La présidente du PLR Petra Gössi. [Keystone - Lukas Lehmann]
La présidente du PLR Petra Gössi évoque la rentrée politique du parti / Forum / 7 min. / le 1 septembre 2016
La nouvelle présidente du PLR Petra Gössi a évoqué dans l'émission Forum les principaux dossiers de la rentrée pour sa formation politique. La Schwytzoise a aussi fait le point sur son apprentissage du français.

Affichant jusqu'ici une présence timide en Suisse romande, faute d'une maîtrise suffisante du français pour débattre ou répondre aux médias, la Schwytzoise a eu l'occasion de démontrer ses progrès dans la langue de Molière après sa promesse de suivre des cours intensifs, même si elle concède poursuivre son apprentissage.

Petra Gössi a également insisté sur l'importance pour toute la Suisse de communiquer dans les différentes langues nationales et salué la décision thurgovienne de maintenir les cours de français à l'école primaire. Mais l'anglais, en tant que "langue du monde", lui paraît également particulièrement importante, notamment en entreprise.

L'importance de Philipp Müller

La présidente du PLR a encore confié que succéder à Philipp Müller ne présente pas à ses yeux trop de difficultés, mais elle a souligné que les connaissances des dossiers de son prédécesseur - en particulier sur le thème des migrations - font qu'il conserve une certaine aura dans le parti.

Petra Gössi est aussi convaincue qu'elle a toutes les cartes en main pour s'accomplir dans son rôle de leader du parti, soulignant déjà sa présence en Suisse alémanique et au Tessin. "Et maintenant je commence à aller en Romandie. Cela veut dire que ma visibilité va encore augmenter", a-t-elle ajouté.

La question du voile intégral

Questionnée enfin sur la thématique du voile intégral, la Schwytzoise a précisé qu'elle ne se sentait pas bien en voyant de femmes arborant des burqas ou des niqab, mais a rappelé "l'idée libérale que chaque personne peut porter ce qu'elle veut". Petra Gössi ne souhaite par contre pas qu'une interdiction soit inscrite dans la Constitution, qui serait le mauvais instrument, mais plutôt dans des règlements.

jzim

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