Comme toujours lors d'un accident de ce type, le contrôleur aérien sera entendu par les enquêteurs, a réagi sur SRF Tobias Kühne, porte-parole de la justice militaire. Il a précisé que toutes les pistes étaient explorées.
De son côté, Pascal Kümmerling, journaliste spécialiste dans l'aéronautique, estime qu'il faut rester prudent: "C'est une partie d'information, mais ce n'est pas forcément la raison même du crash. Le système de guidage de Skyguide permet d'indiquer aux avions s'il y a d'autres appareils dans le secteur. Ce qui est étonnant c'est que s'il y a eu une mauvaise information transmise par le système de contrôle aérien, on pourrait se demander pourquoi le premier appareil a pu passer sans encombre et pas le deuxième", a-t-il indiqué à la RTS.
Le pilote décédé dans le crash était un Vaudois de 27 ans. Il avait fait son école de pilote à Payerne où il habitait avec son amie, rapporte le Blick vendredi.
Recherche de la boîte noire
Une vingtaine de spécialistes de montagne continuent de chercher des morceaux de l'avion. Mais le lieu de l'accident, à 3000 mètres d'altitude, est un terrain particulièrement escarpé formé de glaciers et de crevasses, ce qui complique la récupération des débris.
Ceux-ci seront précieux pour l'enquête, mais il s'agira surtout de retrouver la boîte noire de l'avion. Le porte-parole de la justice militaire a estimé mercredi que les analyses pourraient durer plusieurs mois.
hend