Au 30 juin 2016, 1496 patients étaient en liste d'attente pour un total de 1542 organes. Les reins (1142) les foies (187) et les coeurs (87) étaient les plus demandés.
Parallèlement, 160 transplantations ont été opérées durant le premier semestre, dont 77 concernaient les reins, 42 le foie et 21 les poumons.
La liste d'attente, qui concernait 1074 patients en 2011, n'a fait que se rallonger depuis. L'an dernier, le Parlement a décidé de renforcer l'information au public, mais a refusé de faire de chacun un donneur présumé.
Soulager les proches
La campagne vise à inciter la population à se pencher sur la problématique, à en parler et prendre une décision. Elle se fera par le biais d'affiches, d'annonces dans la presse et de spots télévisés, ainsi que sur internet.
La carte de donneur sera désormais accompagnée d'un double qui permettra d'informer les proches de ses volontés, et ainsi de les soulager d'un fardeau au moment du deuil.
ats/tmun
Libre de choisir
Chaque personne reste libre de choisir de donner ses organes ou non. La carte de donneur (ou une directive anticipée) permet d'exprimer sa volonté.
Faute de document écrit, il appartient aux proches de dire s'ils connaissaient la volonté du défunt, et à défaut de trancher en respectant sa volonté présumée. S'il n'y a ni carte ni proches, le prélèvement est interdit.
Contre-indications au don d'organes
En principe, tout le monde peut donner ses organes, les seules contre-indications étant un cancer actif, une maladie à prions (Creutzfeldt-Jakob) ou une septicémie incurable. L'aspect déterminant est l'état de santé et le bon fonctionnement des organes.
Un don n'est possible que si le décès a été constaté sans aucun doute possible. Les personnes décédant chez elles ne peuvent pas donner des organes car l'opération nécessite une infrastructure de soins intensifs.
Il n'est pas possible de vendre ses organes, ni d'en désigner les récipiendaires. Les proches du défunt ne sont pas informés de l'identité du bénéficiaire du don.