En début d'année, on craignait encore une invasion de guêpes et de moustiques à cause de l'hiver doux. Mais le printemps n'a pas été optimal pour les guêpes et pire encore fut l'été, explique Christian Schweizer, d'Agroscope.
Alors que les mois printaniers ont été très mouillés, l'été a été plus chaud qu'habituellement. A cause de la sécheresse, la nourriture a manqué aux insectes, explique l'expert. Il n'y a notamment pas beaucoup d'étangs où les moustiques peuvent pondre leurs oeufs.
Les tiques attaquent
Les tiques ont, quant à elles, apprécié la météo de cette année. Au premier semestre, 21'900 personnes ont consulté un médecin pour des morsures de cet acarien, le chiffre le plus élevé depuis le début de la surveillance en 2008.
ats/pr
Moins de piqûres
L'année 2016 n'était pas une année à guêpes, confirment les chiffres de la Suva. En juillet et en août, l'assureur n'a enregistré que 364 cas d'accidents liés à des piqûres de guêpes.
Chez les abeilles aussi, la statistique montre un recul: en juillet et août 2016, la Suva n'a enregistré que 520 accidents causés par des abeilles, presque la moitié moins que durant la même période de 2015.