Les scientifiques suisses se plaignent d'être mis sous pression par des officiels pour prouver l'avantage de l'enseignement précoce d'une langue étrangère. Plusieurs chercheurs, qui étaient arrivés à la conclusion qu'une telle acquisition n'était pas irréfutablement nécessaire, ont "craint pour leur carrière ou pour leur fonds de recherche", rapporte la NZZ am Sonntag.
Lobby de la formation
Lors de discussions avec des représentants de la Conférence Suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) ou avec les autorités cantonales, le résultat établi est ainsi mal passé auprès du lobby de la formation.
Aussi longtemps que le débat sur l'apprentissage des langues "serait aussi empoisonné, il sera difficile pour nous scientifiques d'assumer notre rôle" a confié au journal le professeur fribourgeois pour le plurilinguisme, Raphael Berthele.
ats/jgal