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Chasse aux signatures ouverte pour l'initiative "Stop à l'îlot de cherté"

Le franc fort contribue à faire de la Suisse un îlot de cherté. [Luiz Gustavo Conte / Fotolia]
Le franc fort contribue à faire de la Suisse un îlot de cherté. - [Luiz Gustavo Conte / Fotolia]
Les promoteurs de l'initiative "Stop à l'îlot de cherté" qui s'en prend aux importateurs généraux et aux fournisseurs étrangers qui abusent de leur puissance sur le marché lancent mardi la récolte de signatures.

L'initiative satisfait, quant à la forme, aux exigences de la loi, a communiqué mardi la Chancellerie fédérale. Dès lors, ses partisans ont jusqu'au 20 mars 2018 pour récolter les 100'000 signatures.

Le texte demande de modifier la loi sur les cartels, afin de permettre aux entreprises suisses d'acheter à l'étranger sans passer par des importateurs et fournisseurs obligés.

Pendant des décennies, les "suppléments Suisse" abusifs ont été tolérés, écrivent les initiants. Et Prisca Birrer-Heimo (PS/LU), présidente de la Fondation alémanique pour la protection des consommateurs, d'avancer: "Pour des vêtements identiques, nous payons jusqu'à 40% de plus qu'en Allemagne, pour des cosmétiques, la différence peut aller jusqu'à 70%."

Initiants de tous bords

Parmi les initiants, outre la Lucernoise, figurent des élus de tous bords, comme les conseillers aux Etats Hannes Germann (UDC/SH), Jean-René Fournier (PDC/VS) et Robert Cramer (Verts/GE) ou le conseiller national Olivier Feller (PLR/VD).

ats/gax

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