Depuis des décennies, les Européens ne font pas assez de bébés pour remplacer leur population. Et si la Suisse n'est pas épargné (1,5 enfant par femme), le problème est particulièrement aigu pour l'est et le sud du continent. En Italie, le gouvernement a même déclaré jeudi dernier "Jour de la fertilité", avec une campagne d'affiches qui a dû être retirée tant les slogans ("La beauté n'a pas d'âge, la fertilité si") avaient soulevé un tollé.
Au-delà des campagnes de sensibilisation maladroites, comment expliquer cette chute des naissances dans nos économies développées? Et comment l'enrayer? En Suisse, les cantons et les communes n'ont aucune politique familiale coordonnée. Mais sommes-nous prêts à investir les mêmes sommes que les leaders de la natalité en Europe? L'augmentation des naissances est-elle vraiment nécessaire?
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