Trois candidats à la succession d'Yves Rossier aux Affaires étrangères

Le conseiller fédéral Didier Burkhalter a rencontré en début de semaine les derniers prétendants encore en lice pour le poste de numéro deux du DFAE. De 17, le nombre de candidats est passé à sept, puis à trois.

Le conseiller fédéral est condamné à dénicher la perle rare, car cette personne devra remplacer non seulement l'actuel secrétaire d'Etat Yves Rossier, mais aussi le négociateur en chef avec l'Union européenne Jacques de Watteville qui prendra sa retraite en juin 2017.

Deux diplomates Tessinois évoqués

L'ancien ambassadeur auprès de l'Union Européenne Roberto Balzaretti figure sur la "shortlist" de Didier Burkhalter, comme a pu en avoir confirmation la RTS. Un autre nom revient souvent, celui de l'ambassadeur de Suisse à Paris Bernardino Regazzoni. Les deux diplomates sont tessinois. Et certains parlementaires à Berne le voient d'un bon oeil, la minorité italophone étant absente du Conseil fédéral. Ces deux papables ont un autre atout de poids: ils disposent d'un solide réseau européen.

Discrétion sur la candidature féminine

A leurs côtés figure donc une candidate. Mais les deux femmes les plus souvent citées ne seraient pas sur cette "shortlist" de Didier Burkhalter, selon une source proche du dossier. Il s'agit de Livia Leu, qui occupe actuellement le poste responsable des relations économiques bilatérales au Secrétariat d'Etat à l'économie, et de Christine Schraner Burgener, ambassadrice à Berlin. La personne en lice serait donc une outsider.

Didier Burkhalter veut privilégier la compétence pour cette nomination. Il a confié à la RTS ne pas vouloir exclure le numéro deux d'une ambassade. Il ne veut pas écarter non plus un quinquagénaire au profit d'un diplomate à quelques années de la retraite.

Le chef du DFAE a approché cette semaine plusieurs autres conseillers fédéraux pour leur soumettre un nom et préparer le terrain. Sans opposition, le nom du ou de la futur(e) secrétaire d'Etat du DFAE devrait être connu vendredi à l'issue de la séance hebdomadaire du gouvernement.

Muriel Ballaman/oang