Dans un premier temps, le Département fédéral de justice et police (DFJP) avait refusé d'entrer en matière quant à une possible procédure pénale. Mais les deux hommes d'affaires kényans avaient fait recours. Cette requête a été acceptée par la Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral (TPF).
Le droit suisse prévoit une autorisation afin d'engager des poursuites contre un employé de la Confédération "en raison d'infractions en rapport avec son activité ou sa situation officielle", a précisé jeudi le DFJP dans un communiqué. La procédure pénale peut dorénavant suivre son cours.
50 millions de francs proposés
La plainte des deux Kényans contre l'ancien coordinateur des services de renseignements et ex-ambassadeur au Kenya, Jacques Pitteloud porte sur une tentative de contrainte, abus d'autorité et violation du secret de fonction.
Ce dernier est accusé d'avoir proposé à deux Kényans d'abandonner leurs poursuites en Suisse en échange de 50 millions de francs.
ats/olhor