Samedi, les délégués du Parti libéral-radical (PLR) ne lui ont laissé aucune chance. Réunis en assemblée à Montreux, ils ont balayé par 239 voix contre 4 et 6 abstentions l'initiative des Verts "Pour une sortie programmée de l'énergie nucléaire", sur laquelle le peuple suisse votera le 27 novembre.
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La base du parti sera-t-elle aussi tranchée dans sa décision au moment d'apposer un non sur son bulletin de vote? Pas sûr, à en croire une étude menée par l'institut Fors de l'Université de Lausanne juste après les élections fédérales de 2015.
Décalage très important à l'UDC
Le but des politologues ayant réalisé cette recherche: évaluer si les futurs élus du peuple portaient vraiment les aspirations de leur électorat. Or, sur la fermeture des centrales, l'harmonie est loin d'être totale à droite, relève lundi le Tages-Anzeiger.
Si 14% des candidats libéraux-radicaux étaient favorables à un arrêt du nucléaire en 2029, 58% de leurs électeurs partageaient un avis similaire.
Mais c'est à l'UDC que le conflit entre le parti et sa base est le plus grand: seuls 5% des candidats s'affichaient pour une fermeture anticipée, soit dix fois moins que son électorat, à 51% favorable.
kg