1) UNE DROITE DÉCOMPLEXÉE
Au soir du 18 octobre, tous les observateurs évoquaient ce "Rechtsrutsch" avec la majorité composée par l'UDC et le PLR au Conseil national, puis au Conseil fédéral.
Ce glissement à droite n'a pas conduit à une révolution. Plusieurs évolutions ont tout de même eu lieu, notamment dans le discours décomplexé des élus PLR et UDC.
2) LE NOUVEAU RÔLE DU CONSEIL DES ÉTATS
Ce "Rechtsrutsch" a également eu des conséquences sur le travail parlementaire en raison des majorités différentes au Conseil national et au Conseil des Etats. La Chambre des cantons qui endosse d'ailleurs aujourd'hui un nouvel habit: celui du sage ou du gardien du temple.
3) LE PBD EN GRANDE DIFFICULTÉ
Doublement perdant après les élections fédérales, le PBD se porte quant à lui mal. Sans ligne politique claire, le parti dirigé par Martin Landolt donne l'impression de lutter pour sa survie, alors que le PDC a enterré l'idée d'un rapprochement.
4) UNE NOUVELLE STRATÉGIE POUR LE PS
Le PS a pour sa part été forcé de revoir sa stratégie pour tenter de faire passer sa politique. La gauche a déposé jeudi à la Chancellerie fédérale son référendum contre la 3e réforme de l'imposition des entreprises. Un grand test pour la stratégie socialiste dans cette législature.
5) TENSIONS AU SEIN DU CONSEIL FEDERAL
Le 9 décembre 2015 a vu le retour de deux UDC au gouvernement, rimant avec une concordance arithmétique retrouvée. Le climat n'est pas pour autant au beau fixe entre les sept sages, comme en attestent les divergences de vue révélées au grand jour.
rtsinfo